Le Comité Richelieu a le plaisir de vous présenter son nouveau vice-président : Guillaume Davies, Directeur Général chez SERAPID Group, une entreprise qui développe des solutions ingénieuses pour le transport des charges lourdes.
Il répond à toutes nos questions dans cette interview.
— Votre entreprise, SERAPID Group, est une PME industrielle innovante. Pourriez-vous nous en dire davantage ?
Créée il y a plus de 50 ans, SERAPID est un leader mondial du déplacement de charges lourdes, grâce à son unique savoir-faire de développement et de mise en oeuvre de la technologie de la Chaîne Rigide.
Dans un écosystème industriel qui est de plus en plus conscient de l’importance de son impact sur l’environnement d’une manière générale et de son empreinte carbone, en particulier, cette technologie électromécanique offre une alternative à l’hydraulique qui permet de contribuer de manière significative à la décarbonation et aux économies d’énergie. Elle met ses caractéristiques de robustesse, de compacité, de précision et de sécurité pour les opérateurs, au service de secteurs aussi exigeants que le nucléaire, l’aérospatiale, la défense, entre autres. Nous sommes heureux de pouvoir contribuer modestement, mais résolument, à l’essor de l’industrie française dans plus de 80 pays à travers le monde.
— Comment envisagez-vous cette nouvelle responsabilité de vice-président du Comité Richelieu ?
Conscient que les PME, startups et ETI, par l’intermédiaire de l’innovation, ont une partition importante à jouer dans la redynamisation du tissu industriel français, SERAPID Group a décidé de rejoindre le Comité Richelieu en 2018. Il s’agissait d’abord pour nous de bénéficier de l’ADN du Comité : un collectif d’entrepreneurs conscients que l’union et le partage d’expériences permettent d’interagir avec les institutions et autres grands acteurs économiques de manière positive pour tous. Il s’agissait également d’y apporter notre pierre. À travers ce nouveau rôle au titre de SERAPID, je souhaite dorénavant contribuer à entretenir puis développer la portée des actions du Comité Richelieu en prenant une part prépondérante dans l’animation de ses différentes activités.
— De quelle nature seront les actions que vous engagerez en 2025 ?
Je souhaite, aux côtés de l’ensemble des membres du bureau, des administrateurs et des entrepreneurs engagés au sein du Comité, contribuer à une émulation entre membres ainsi qu’à des avancées concrètes pour l’écosystème de l’innovation en France. Je prendrai part de manière active à l’initiative
« Booster Start » qui favorise des rencontres entre dirigeants de startups et dirigeants d’entreprises plus installées. Je m’engage également à représenter autant que possible notre écosystème lors de rencontres avec les acteurs institutionnels ; qu’il s’agisse d’évoquer le sujet du financement du BFR pour la BITD ou encore la défense des dispositifs fiscaux en faveur de l’innovation. Je suis attaché au développement des relations avec les associations du monde industriel français, je pense à des organisations comme le GICAN, le GICAT ou encore le GIFEN.
Enfin, j’ai constaté l’intérêt d’initiatives comme celle de l’Observatoire de l’innovation du Comité Richelieu. Elles favorisent la remontée très concrète de la parole des entreprises. Il y a probablement des sujets spécifiques qui mériteraient une approche semblable pour faire utilement entendre le monde économique dans le contexte national et international complexe que nous connaissons.
SERAPID Group
› Website