E-PIEZO développe des solutions innovantes pour réaliser des essais mécaniques pour tester la résistance des matériaux. L’entreprise rejoint le Comité Richelieu en tant que nouvel adhérent.
Vincent Jacquemin, fondateur d’E-PIEZO, a répondu à nos questions.
— Quelle est l’activité de votre entreprise et quel défi relève votre solution ?
Créée en 2023, la société E-PIEZO développe et commercialise des solutions innovantes pour réaliser des essais mécaniques à haute fréquence à l’échelle des matériaux (principalement en fatigue). Nous accélérons les processus industriels de développement de nouveaux matériaux et de nouvelles pièces pour les marchés de l’aéronautique, de l’énergie et de la Défense. Ce projet s’inscrit dans une campagne expérimentale de grande envergure, mise au point et appliquée pour porter le projet ERC (European Council Reseach) vers une conclusion prometteuse.
— Pourquoi votre entreprise a-t-elle décidé de rejoindre le Comité Richelieu et qu’attendez-vous d’un écosystème qui rassemble des startups, PME et ETI innovantes ?
Nous pensons que le Comité Richelieu peut nous aider à rencontrer d’autres start-up, PME et ETI avec le même domaine d’activité qu’E-PIEZO et un niveau de maturité similaire ou plus avancé. Cette adhésion représente une manière de bénéficier des retours d’expérience de ces entreprises afin de nous aider à améliorer notre projet. Cet écosystème est idéal pour innover de manière efficace et pour étendre notre réseau.
— Quels freins à l’innovation ou à la croissance souhaitez-vous lever grâce à votre participation à cet écosystème ?
Les freins à la croissance que nous rencontrons sont principalement en lien avec les aspects communication et réseautage, que l’écosystème du Comité Richelieu peut nous aider à atténuer. En matière d’innovation pour nos produits et procédés techniques, nous pensons que les membres du Comité pourront nous aider à challenger notre vision et nos objectifs.
— Quel impact visez-vous à l’échelle nationale ou européenne ?
E-PIEZO a pour but de devenir une référence des essais mécaniques accélérés, à minima en France, et idéalement en Europe. Cela passera par le développement de notre activité à l’international, que nous avons déjà réussi à concrétiser.
— Pourriez-vous partager une réussite récente dont vous êtes particulièrement fier ?
Nous avons récemment réussi à signer un contrat avec un acteur clé du domaine de la fabrication additive métallique à Singapour. Ce premier contrat a pour objectif de valider notre système haute fréquence pour l’accélération de la mesure des propriétés en fatigue des matériaux produits par fabrication additive, en vue de mettre en place un prototypage rapide. Ce contrat pose la première pierre d’une collaboration qui devrait s’intensifier à l’avenir.
— Un challenge en 2025 ?
En 2025, nous souhaitons contractualiser avec au moins deux grands acteurs dans le domaine de la défense et de l’aéronautique en France. Des discussions sont déjà en cours !
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