Open Innovation Factory de GRTgaz édition 2020 c’est parti !

Participez aux appels à projet de l’Open Innovation Factory de GRTgaz en proposant des solutions innovantes dans les domaines liés aux nouvelles technologies et au développement de nouveaux business.

Trouvez des réponses opérationnelles innovantes à des problématiques techniques ou transverses rencontrées par les métiers GRTgaz et facilitez leur mise en œuvre au sein de l’entreprise. TPE, PME, start-up, ETI, laboratoires, écoles… Toutes vos idées sont bienvenues ! Un partenariat gagnant-gagnant et un seul mantra : « Développons-nous ensemble ! »

 

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Prêt garanti par l’Etat (PGE) : les entreprises innovantes réclament plus de clarté, d’engagement et de visibilité

Communiqué de presse

Prêt garanti par l’Etat (PGE) :  les entreprises innovantes réclament plus de clarté, d’engagement et de visibilité

Dans le cadre de la crise du COVID 19, le Comité Richelieu a interrogé ses membres (start-up, PME et ETI innovantes)[1] sur le prêt garanti par l’Etat et sa mise en œuvre concrète. Ce dispositif est, à juste titre, accueilli favorablement et salué au regard de son caractère inédit et de la rapidité avec laquelle il a été annoncé par l’Etat et la Fédération bancaire française (FBF) puis déployé par les banques.

Il doit toutefois faire l’objet d’aménagements pour être mieux compris et pour donner davantage de visibilité aux entreprises qui s’attendent à une crise économique durable.

La très grande majorité des entreprises (79%) a engagé une action de mobilisation du PGE ou envisage de le faire. Une majorité (63%) d’entre elles constate néanmoins un décalage entre l’annonce du dispositif et sa concrétisation sur le terrain.

Les entreprises constatent une appropriation hétérogène du dispositif selon les régions et selon leurs interlocuteurs bancaires habituels. Si le temps nécessaire d’adaptation et de diffusion des consignes à l’ensemble de leurs conseillers dans les territoires peut se comprendre, cette hétérogénéité doit vite cesser,  au risque, à défaut, de créer des inégalités et de l’incompréhension de la part des entreprises et de contribuer in fine à discréditer le dispositif dans son ensemble.

Le Comité Richelieu demande à l’Etat d’éviter les effets d’annonce et d’être plus précis sur les critères d’éligibilité et de mise en œuvre.

Il demande aux banques de veiller à  une application homogène du dispositif au sein de leurs réseaux respectifs et de continuer à tout mettre en œuvre pour apporter des réponses rapides aux EIC (Entreprises d’Innovation et de Croissance).

Il demande enfin à la Médiation du crédit d’être particulièrement vigilante pour corriger les dérives et répondre aux sollicitations légitimes des entreprises.  

Par ailleurs, un tiers des entreprises pense ne pas être éligible au PGE. Sur ce point un effort de pédagogie est indispensable pour rappeler que si le dispositif exclut toute une série d’acteurs du bénéfice du PGE (SCI, sociétés en difficulté selon les critères européens…), il soutient tout particulièrement les demandeurs remplissant certaines conditions (ex : entreprise notée 5+ a minima / cf. CP du ministère de l’Economie et de la FFB du 1er avril) mais n’exclut pas mécaniquement les autres.

A ce titre, le Comité Richelieu souhaite que des critères d’éligibilité spécifiques soient appliqués aux entreprises innovantes (celles-ci étant par ailleurs bien définies dans le dispositif pour le calcul des plafonds). Ces critères ont vocation à tenir compte des spécificités de leur structure financière et à atténuer l’impact de la définition européenne des entreprises en difficulté qui exclut à ce jour du dispositif PGE, nombre d’entreprises pourtant parfaitement rentables et solvables, qu’il s’agisse ou non de sociétés récemment créées, (start-ups, PME et ETI).

Le Comité est par ailleurs disposé à être un relais de pédagogie en lien avec les services de l’Etat, le secteur bancaire et la Médiation du crédit.  

Enfin, les entreprises ne connaissent pas les taux d’intérêt qui leur seront proposés par leurs banques dans 10 à 12 mois[2] et l’immense majorité (80%) considère que cela constitue une source d’inquiétude et d’anxiété.

Puisque le PGE est un produit sur lesquels les banques se sont engagées à ne pas se faire de concurrence, le Comité Richelieu demande, à ce que l’Etat précise et encadre les modalités de calcul des taux d’intérêt qui seront proposés aux entreprises à l’issue des 12 premiers mois. Ce peut être par référence à un taux de marché, doublé d’une marge d’écart par rapport à ce taux (corridor sécurisé).

S’agissant de ce dernier point, il est indispensable qu’il soit considéré dans le cadre du plan de relance.

 

[1] En PJ l’enquête expresse réalisée du 8 au 13 avril 2020 auprès d’un panel représentatif des membres du Comité Richelieu

[2] Pour celles qui choisiront d’amortir ce prêt sur 3, 4 ou 5 ans à l’issue de la première année de prêt à taux 0

Faites appel au médiateur des entreprises !

CHEFS D’ENTREPRISE : VOUS CONNAISSEZ DES DIFFÉRENDS AVEC VOS CLIENTS, VOS FOURNISSEURS, UN ACTEUR PUBLIC

 

FAITES APPEL AU MÉDIATEUR DES ENTREPRISES

Dans le cadre des mesures de soutien aux entreprises mises en place par le Gouvernement, le Médiateur des entreprises est le dispositif privilégié pour vous aider à trouver des solutions à tout type de différends que vous pouvez rencontrer avec une autre entreprise ou administration.

Toutes les informations dans ce lien.

Prêt garanti par l’Etat – Enquête expresse – Crise COVID 19 – Le Comité Richelieu est à votre écoute

Un dispositif de garantie de l’Etat de 300 milliards d’euros pour des prêts accordés par les banques a été mis en place par le Gouvernement afin de répondre aux besoins de trésorerie des entreprises impactées par la crise du coronavirus. Le prêt garanti par l’Etat est un prêt de trésorerie d’un an.

Le Comité Richelieu vous propose de faire un retour sur votre expérience à ce sujet.

Merci de consacrer 3 minutes à cette enquête.

Pour plus d’information ici le lien vers les FAQ

Les entreprises innovantes estiment que les mesures vont dans le bon sens mais que la relance devra être pensée dans la durée

Communiqué de presse

Les entreprises innovantes estiment que les mesures vont dans le bon sens mais que la relance devra être pensée dans la durée

Dans le cadre de la crise du COVID 19, le Comité Richelieu a sollicité ses membres (start-up, PME et ETI innovantes)[1] afin de connaitre leur opinion sur les mesures mises en place par les pouvoirs publics face à la crise. Nous les avons également interrogés sur leurs attentes s’agissant de la ‘sortie’ de crise.

Les enseignements sont clairs.

Si les résultats de l’enquête démontrent globalement un satisfecit sur les engagements pris par les pouvoirs publics (77% des répondants estiment ne pas avoir connu de difficulté auprès de leurs interlocuteurs des services de l’Etat dans l’application des annonces du Gouvernement), ils démontrent aussi (commentaires laissés par les entreprises à l’appui) que la mise en œuvre de ceux-ci n’est pas toujours aisée ; s’agissant notamment du chômage partiel et de la concrétisation des mesures par le secteur bancaire.

Le point noir reste l’attitude de nombreux grands groupes qui annoncent être attentifs aux PME, ce que, dans les faits, les PME ne perçoivent pas s’agissant spécifiquement des délais de paiement, des discussions commerciales en cours ou encore des livraisons auprès des grands groupes des commandes qui étaient en cours. Ils sont 97% à ne pas avoir constaté une accélération des paiements sur les dernières factures et 95 % à ne pas avoir perçu la mise en place de dispositions spécifiques concernant les délais de paiements dans le cadre de la crise.

S’agissant du CIR, l’accélération de son remboursement est plébiscitée et amène à réclamer dès à présent sa pérennisation.

Nous notons qu’il conviendrait par ailleurs de renforcer la visibilité donnée à l’action exemplaire que mène la médiation des entreprises dans cette période de crise.

Concernant l’après crise, les entreprises sont unanimes dans la crainte de voir trop rapidement arriver la fin des mesures de soutien. Elles souhaitent à 98 % que les mesures spécifiques à la crise s’inscrivent dans une durée de 6 mois ou plus pour préserver la trésorerie et soutenir la relance.

Le Comité Richelieu souhaite que le plan de relance prévoie des mesures spécifiques aux PME et à l’innovation : le soutien à la commande publique innovante notamment via des expérimentations encouragées à l’échelles des collectivités territoriales, le renforcement du Crédit d’Impôt Innovation (alignement du taux avec celui du CIR, relèvement du plafond à 1 million d’euros et extension du dispositif aux ETI) ou encore le renforcement du statut de Jeune Entreprise Innovante.

[1] En PJ l’enquête expresse réalisée du 24 au 29 mars 2020 auprès des membres du Comité Richelieu – 102 réponses